La cité Médiévale de Carcassonne
(FRANCE)

 

     


 

 

Carcassonne est une commune française, préfecture du département de l'Aude dans la région Languedoc-Roussillon.

Occupée depuis le Néolithique, Carcassonne se trouve dans la plaine de l'Aude entre deux grands axes de circulation reliant l'Atlantique à la mer Méditerranée et le Massif central aux Pyrénées.


La ville est connue pour
la Cité de Carcassonne, ensemble architectural médiéval restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.








Cité de Carcassonne

Château vicomtal
Monument national
11000 Carcassonne
France
Tél. + 33 (0)4 68 11 70 77
 

Et de plus, voici deux sites qui vous fourniront beaucoup
d' informations sur cette cité.

www.carcassonne.culture.fr
Site qui donne à voir et à comprendre l'édification de la forteresse médiévale. Il présente l'analyse de son architecture et la dimension symbolique du monument, source d'inspiration, cité décor et lieu de vie. Il présente les travaux de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc qui a sauvé la cité de la destruction au XIXe siècle. 250 documents iconographiques (photographies d'époque, dessins de Viollet-le-Duc images de synthèse, schémas.).

www.carcassonne.org

Site de la ville de Carcassonne, pour la rubrique Patrimoine, et la rubrique Visiter, où, dans Visites et découvertes, sont listés tous les CD audio et DVD consacrés à la cité, son histoire, ses légendes, ses évènements culturels, et les films qui y ont été tournés, au moins pour certaines scènes.







Dame Carcas  à l'entrée
de la cité de Carcassonne.




La Cité Médiévale de Carcassonne

Située sur la rive droite de l’Aude, la Cité médiévale encore habitée, compte 52 tours et deux enceintes concentriques qui totalisent 3 km de remparts.

Accessible de jour comme de nuit, par la Porte Narbonnaise et la Porte d’Aude, une grande partie de la Cité médiévale se visite librement.

 

     

Sur la place du château trône le buste de  J.P. Cros-Mayrevieille, au pied
duquel se trouve une maquette des remparts de cette cité.

 

 

Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, né à Carcassonne le 31 août 1810 et mort à Narbonne le 16 octobre 1876, est un historien et archéologue français, emblématique de la sauvegarde de la cité de Carcassonne.

      




La basilique St Nazaire :

La basilique Saint-Nazaire,construite en grès, est une église d'origine romane dont les parties les plus anciennes remontent au XIe siècle. Sur son emplacement s'élevait à l'origine une cathédrale carolingienne dont il ne subsiste, aujourd'hui, aucune trace.

La basilique est agrandie au XIIIeme et XIVeme siècle, dans le style gothique, avec un transept et un chœur très élancés, un décor de sculptures et un ensemble de vitraux qui comptent parmi les plus beaux du sud de la France.

Les rénovations d'Eugène Viollet-le-Duc ont largement transformé l'extérieur de la basilique, mais l'intérieur est le plus remarquable. Les deux styles, gothique et roman, se superposent sur les vitraux, les sculptures et tous les décors de l'église.

Les façades comportent de nombreux vitraux des XIIIe et XIVe siècles : ceux-ci représentent des scènes de la vie du Christ et de ses apôtres.




Le Château Comtal :

Le château comtal possède un plan en forme de parallélogramme allongé du nord au sud et est percé de deux issues à l'ouest du côté de la porte de l'Aude et à l'est du côté intérieur de la Cité.

Le château est constitué de deux corps de bâtiment en L dominés par une tour de guet, la tour Pinte. Au nord se trouve une chapelle castrale dédiée à Marie dont il reste aujourd'hui que l'abside.

Une barbacane comportant un chemin de ronde et un parapet crénelé barre l'entrée du château juste avant le fossé qui l'entoure complètement jusqu'à l'enceinte intérieure. La porte d'entrée du château encadrée par deux tours est constituée d'un mâchicoulis, d'une herse et de vantaux. Le pont d'entrée est composé d'une partie en pont dormant, suivi d'une partie comportant un pont basculant et un pont-levis actionné par des contrepoids près de la herse de la porte d'entrée. Les murailles remplacent la palissade originelle et entourent complètement les bâtiments. Un système de hourds reposait sur l'enceinte telle que l'a reconstitué Viollet-le-Duc.

Le château et son enceinte comportent 9 tours dont deux sont d'époque wisigothe : la tour de la chapelle et la tour Pinte. La tour Pinte est une tour de guet carrée, la plus haute de la Cité.




Les Portes d'accès :

La porte Narbonnaise :

La porte Narbonnaise, située à l'est, est construite vers 1280 durant le règne de Philippe III le Hardi et est composée de deux énormes tours en éperon. Elle doit son nom à son orientation vers Narbonne. Au XIXe siècle Viollet-le-Duc reconstitue le crénelage et le toit en ardoise et la dote d'un pseudo pont-levis qui n'existait pas à l'origine.

La porte d'Aude :

À l'ouest, la porte d'Aude fait face au fleuve du même nom. Elle est située près du château comtal. Cette porte se prolonge par la barbacane de l'Aude détruite en partie en 1816 pour construire l'église Saint-Gimer. Seule la rampe entourée de murs crénelés subsiste. Cette porte, à l'aspect typiquement médiéval, a servi de décor pour de nombreux tournages de films comme Les Visiteurs, Robin des Bois : Prince des voleurs ou Le Corniaud.

Ces deux portes traversent à la fois l'enceinte extérieure, et le rempart principal de défense.
Elles permettent l'accès à l'intérieur de la cité.


Il existe deux autres portes plus discrètes, uniquement creusées dans l'enceinte principale et défendues par des barbacanes.

  • La porte Saint-Nazaire

  • La porte de Rodez


Porte de Narbonne


Porte d'Aude




Les Lices, première enceinte de défense :

Cet espace, entre les deux remparts, d’un peu plus d’1 km de circonférence fut aplani au Xllle siècle, au moment où on élevait la 2e muraille.

Au XVIIIème siècle, les Carcassonnais les plus pauvres y construisent leurs habitations avant qu’elles ne soient détruites lors de la restauration de la Cité médiévale par Viollet le Duc, au XIXème siècle.

Aujourd’hui, les lices permettent de découvrir les différents caractères de l'architecture militaire et offrent de beaux points de vue sur la Bastide Saint Louis, les Pyrénées et la Montagne Noire.




Les remparts, deuxième enceinte de défense :

La Cité médiévale possède 52 tours réparties sur une double enceinte mesurant 3 km de long.

Cette muraille intérieure comprend des parties de remparts gallo-romains (III-IVème siècle) caractérisés par leur petit appareillage surmonté de cordons de briques.

Durant le XIIIe siècle, les rois de France ordonnèrent la construction d'une seconde enceinte extérieure autour de la Cité, complétée par un fossé sec.

Le rempart intérieur est reconstruit pour une grande partie dans le dernier quart du XIIIème siècle, début XIVème.

Il existe encore dix-sept tours d'origine gallo-romaine plus ou moins remaniées sur les trente tours que comportait initialement cette enceinte.
Une seule tour était de plan rectangulaire, la tour Pinte.
Les autres tours reconnaissables dans les remparts ouest de la Cité grâce à leur forme en fer à cheval à l'extérieur et plate à l'intérieur. La partie inférieure des tours est constituée de maçonnerie pleine qui donnait une assise particulièrement solide.

Les niveaux supérieurs comportent de larges ouvertures cintrées qui donnaient une grande efficacité aux armes de jet des défenseurs. Un système de fenêtre basculante assurait la défense et la protection de ces larges ouvertures. Les tours étaient recouvertes de tuiles plates à double rebord.

Les tours médiévales diffèrent des tours romaines tout en gardant leur forme extérieure caractéristique avec une façade extérieure bombée et une façade intérieure plate. Les échelles de bois sont remplacées par des escaliers intérieurs en pierre. La base des tours est fruitée, c'est-à-dire renflée afin que les projectiles ricochent sur la tour et se retournent contre les assaillants situés au pied de la muraille.

Le chemin de ronde permettait de faire tout le tour de la Cité en traversant les tours. Au Moyen Âge, la courtine est élargie grâce à un système de charpente en bois suspendu créant un abri au-dessus du vide. Ce système placé à cheval sur le rempart du nom de hourd permettait aux arbalétriers de tirer avec précision au milieu des lices. Des échauguettes sont construites sur la saillie de certaines murailles comme l'échauguette de la Vade.






Les Puits

Sur les 22 puits qui alimentaient la Cité, il en reste trois.

Un puits se trouve privatisé, à l'intérieur de la cour d'un restaurant.

Deux autres sont directement accessibles au public.

Parmi eux, le Grand puits, situé place du grand puit, tout à côté du château Comtal est réputé comme étant le plus ancien.
Ses bordures sont du XIVème siècle et ses colonnes et ferrures datent de l’époque Renaissance.
Une légende rapporte que les Wisigoths, effrayés par l’arrivée d’Atilla, y auraient caché le trésor du Temple de Salomon.
Il a été maintes fois fouillé, toujours en vain.




Les Barbacanes :

Le terme barbacane désignait pendant le Moyen Âge un ouvrage de fortification avancé qui protégeait un passage, une porte ou poterne, et qui permettait à la garnison d'une forteresse de se réunir sur un point saillant à couvert, pour faire des sorties, pour protéger une retraite ou l'introduction d'un corps de secours.

Cinq barbacanes, en plus ou moins bon état, participent à  l'enceinte de défense de la cité:

  • La barbacane Saint-Louis

  • La barbacane Saint Nazaire

  • La barbacane Notre Dame

  • La barbacane de l'est devant l'entrée du château Comtal

  • La barbacane de l'Aude (En grande partie détruite)





Il faudrait encore bien des pages (qui existent en librairie...!) pour décrire cette magnifique cité.

L'idée ici n'est pas de vous proposer une description exhaustive des lieux, mais plutôt de vous en dire suffisamment peu pour que vous ayez envie d'y aller vous faire votre propre opinion.

Alors bonne visite et à bientôt.



A bientôt pour d'autres aventures.