Venise La Sérénissime en 2017






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  • La vieille qui mit fin à la conjuration contre le doge


    En venant de la place St Marc, passez sous la Tour de l’horloge, et entrez dans la rue Mercerie, la plus ancienne rue commerçante de Venise. A quelque pas, sur votre gauche, au niveau du 1er étage, se trouve un étrange haut-relief représentant une vieille femme en train de jeter un mortier.

    Ce haut-relief illustre un épisode insolite de l’histoire de Venise.

    En 1297, le doge Pietro Gradenigo met en place à Venise la "Serrata", la fermeture du Grand Conseil.

    Venise devient une oligarchie héréditaire.

    En 1310, en réaction à cette réforme, une conjuration contre le doge se créé avec à sa tête Bagiamonte Tiepolo et son beau-père Marco Querini, unis à d’autres familles patriciennes.



    Les conspirateurs décident de passer à l’action le 15 juin mais le doge, ayant été informé de cette tentative de coup d’état, envoie sa garde armée contrer l’action. Ainsi, les insurgés se retrouvent surpris face aux partisans du doge, bien plus nombreux, sur la piazza San Marco et battent en retraite par les Mercerie.
    Dans la rue, au niveau du Sottoportego del Cappello, une vieille dame nommée Giustina Rossi, aperçoit de sa fenêtre la scène et fait tomber un mortier sur la tête du porte-drapeau des conspirateurs, le tuant sur le coup. Cet épisode provoque un tel mouvement de panique que la conjuration s’arrête aussitôt.


    La vieille dame réclama, en retour du service rendu, le droit de déployer à son balcon la bannière de San Marco le 15 juin et en d’autres jours de fête et obtint aussi que le loyer de sa maison ne soit jamais augmenté.

    En l'année 1861, Elia Vivante Mussati, unique occupante de l'immeuble, fit sculpter sur la façade l'image de la vieille en train de jeter son récipient avec l'inscription : XV juin 1310, le nom du sculpteur A. Lovandini et l'année 1841
    Sous le haut-relief on peut voir une plaque de marbre blanc qui indique le lieu où tomba le mortier.

    Mais revenons à notre propos : le carnaval.

    Sept jours, de lundi à lundi, avec une majorité de temps gris, mais pas de pluie, pas de froid, pas de vent... de la brume et un dernier week-end somme toute assez ensoleillé..

    A Venise, il ne faut pas aller bien loin pour rencontrer des costumé(e)s... Même dans des lieux complètement excentrés et surprenants.

    La contrepartie est qu'il est tout aussi possible de passer une semaine sur place sans pour autant se rencontrer...  Ce qui explique l'absence de photos pour certains, ou bien le nombre réduit pour d'autre. Que ces costumé(e)s veuillent bien m'excuser... ceci n'est en aucun cas volontaire.!!!

    Cette année j'ai pris l'option de ne pas trier les photos par personnes, mais plutôt pas lieux et moments de la journée.