
Catherine Briconnet
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Le château de Chenonceau est édifié dans le lit du Cher, sur les piles
d'un ancien moulin fortifié et du château fort racheté à la famille des
Marques. Celui-ci fut rasé, à l'exception du donjon (la tour des
Marques) et du puits qui le jouxte.
Le château présente un corps de logis carré avec un vestibule central
donnant sur quatre pièces de part et d'autre. Au rez-de-chaussée, il y a
une chapelle, la "chambre de Diane de
Poitiers" et le "cabinet de travail de
Catherine de Médicis".
Au bout du vestibule, on accède à la galerie au-dessus du Cher. La
galerie du rez-de-chaussée porte un dallage classique de damiers blancs
et noirs. Le reste du rez-de-chaussée comprend la "chambre Francois Ier"
et le "salon Louis XIV".
L'escalier, à double volées droites, est accessible derrière une porte
qui se situe au milieu du vestibule. Il permet d'accéder au vestibule
Catherine Briconnet
au premier étage.
A nouveau quatre chambres, la "chambre de Catherine de
Médicis", celle de César de Vendôme, et celle de
Gabrielle d'Estrées
(favorite de Henri IV). La dernière est la chambre dédiée aux filles et
belles-filles de Catherine de Médicis, la "chambre des Cinq Reines :
- Marie Stuart,
- Marguerite de France
dite la reine Margot,
- Louise de Lorraine,
- Elisabeth d'Autriche
- Elisabeth de France.
La "chambre de Louise de Lorraine", au second étage, porte le deuil de la
femme d'Henri III, avec la couleur noire dominante du lambris, les
peintures macabres, le prie-dieu et les décorations religieuses évoquant
le deuil.
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Diane de
Poitiers
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Un grand merci aux contributeurs du site Wikipédia pour
ces précieux renseignements |
Catherine de Médicis |
Madame Dupin |
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Toute l'Histoire de
ce château explique pourquoi il a été surnommé le
château des Dames
Il a été bâti par Thomas Bohier, le secrétaire général des finances du
Roi Francois 1er. Le corps de logis carré qui constitue le château
originel a été construit entre 1513 et 1521. Bohier étant occupé par
la guerre, c'est surtout sa femme,
Catherine Briconnet, une
tourangelle appartenant à une famille de grands financiers, qui
dirigea les travaux et fit les choix architecturaux. C'est ainsi que,
pour la première fois, les pièces ont été réparties de chaque côté
d'un vestibule central, ce qui facilitait grandement le service. De
même elle fit faire un l'escalier droit, plus pratique et mieux adapté
aux réceptions que l'escalier à vis.
À la mort de Thomas Bohier, Francois Ier confisque le domaine qui
sera offert par Henri II à sa favorite
Diane de Poitiers. Celle-ci fit
aménager un jardin sur la rive droite du Cher et confia à son
architecte le soin de construire un pont reliant le château à la rive
gauche afin d'y créer de nouveaux jardins et d'accéder à de plus
grandes chasses.
À la disparition de Henri II, mortellement blessé lors d'un tournoi en
1559, Catherine de Médicis, devenue régente, contraignit sa rivale
Diane de Poitiers, à restituer Chenonceau à la Couronne et à accepter
en échange le château de Chaumont-sur-Loire, dominant la Loire, entre
Blois et Amboise. C'est Catherine de Médicis qui fera édifier sur le
pont de Diane deux galeries superposées formant un espace de réception
donnant ainsi au château son aspect actuel. Henri III y organisa des
fêtes païennes «où les dames les plus belles et honnêtes de la cour, à
moitié nues et cheveux épars, faisaient le service avec les filles de
la reine».
Finalement, le fermier général Dupin acheta Chenonceau. Et sous la
Révolution francaise c'est encore une femme, sa femme,
Louise Dupin
qui sauve Chenonceau des accès anti-royalistes des sans-culottes.
Femme d'esprit, amie de Rousseau et figure du siècle des Lumières, son
tombeau est encore visible dans le parc du château.
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Mais revenons
à notre petite manifestation.

Sous un beau soleil... pendant
un très court moment.

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Et d'autres images
de
cette
journée
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Groupes,
trios, duos
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Merci à
vous tous pour votre patience et votre gentillesse.
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@Gérard Chatenet 2007-2017
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