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La Ville
Le
nom de « Maisons » vient du latin, mansio, demeure. Jusqu'en 1882, date
à laquelle « Laffitte » a été ajouté
officiellement après l'urbanisation du parc du château par le banquier
Jacques Laffitte, le village s'appelait «
Maisons-sur-Seine ».
Géographie[modifier]
Maisons-Laffitte se situe en bordure
de Seine, sur la rive gauche du fleuve, et jouxte à l'ouest la forêt de
Saint-Germain-en-Laye. Le territoire communal englobe également une
partie d'une île de la Seine, l'île de la Commune.
Maisons-Laffitte est surnommée « cité du cheval », grâce à son
importante activité équestre. Elle possède l'hippodrome incluant la plus
grande ligne droite d'Europe (2200 m), ainsi qu'un parc relié à la forêt
où l'on croise souvent des cavaliers. La piste circulaire nommée «
Cercle de la Gloire » est le rendez-vous des pur-sang allant à
l'entraînement.
Le parc de Maisons-Laffitte couvre 60 % de la commune et environ 40 %
des Mansonniens y vivent. C'est un domaine privé ouvert au public. Il
est classé à l'inventaire des sites au ministère de la Culture.
Le Château de Maisons-Laffitte
Charles Perrault a écrit:
"Le château de Maisons, dont Mansart a fait tous les bâtiments et
les jardinages, est d'une beauté si singulière qu'il n'est point
d'étranger qui ne l'aille voir comme l'une des plus belles choses que
nous ayons en France."
Le professeur Jacques BLONDEL dira :
" il est peut être le
seul parmi nous qui ait su réunir tous les talents qui caractérisent
le véritable architecte, nous sommes bien éloignés de nous croire
capable de pouvoir apprécier toutes les beautés répandues dans ce
bâtiment…Nous osons le dire ici, personne avant lui, ni après lui, n'a
poussé si loin cette magie de l'architecture : de quelle admiration,
de quel charme ne sommes nous pas épris, à l'aspect de ce chef-d'œuvre
?
Combien ne sommes nous pas convaincus de notre insuffisance, lorsque
toutes les années nous nous transportons à Maisons avec nos élèves,
pour nous convaincre que Mansart est le Dieu de l'Architecture, et que
ses ouvrages fournissent le modèle le plus parfait à imiter pour ceux
qui veulent atteindre à la plus grande célébrité. "
Voltaire, lors d'un de ses séjours au château
écrira : "François
Mansart a été un des meilleurs architectes de l'Europe. Le château, ou
plutôt le palais de Maisons, auprès de St Germain, est un
chef-d'oeuvre, parce qu'il eut la liberté entière de se livrer à son
génie."
Avec la construction du château de Maisons,
Mansart crée une œuvre de grande classe qui, alliant dans la même
conception, le château, ses dépendances et ses jardins, ouvre la voie
à toute l'architecture de prestige du XVIIème siècle.
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Un grand merci au webmasters du site internet :
- "Maisons-Laffitte"
pour tous ces précieux renseignements |
L'éruption
du Vésuve
Le salon des captifs est orné de peintures, dont le paysage en cascade de
Hubert Robert (1779) et la baie de Naples avec le Vésuve en éruption de
Pierre Jacques Volaire (1774).
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Cliquez sur l'image
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Pierre Jacques Volaire,
né à la fin des années 1720, travaille à l'atelier de peinture de
l'arsenal maritime de Toulon, lorsque arrive Joseph Vernet en 1754. Ce
dernier, artiste reconnu, a obtenu une commande du roi Louis XV : les
Ports de France. Pour réaliser ces peintures de paysage, il s'attache le
jeune Volaire, qui commence ainsi sa carrière. Les deux peintres
parcourent ensemble les ports de Bordeaux, Bayonne, La Rochelle et Dieppe.
Volaire quitte ensuite Vernet pour se rendre en Italie, à Naples. Il s'y
établit définitivement. Durant son séjour, le Chevalier Volaire, comme il
se fait appeler, travaille à des paysages, des marines et des vues du
Vésuve.
Ce dernier thème, l'éruption du Vésuve,
devient le sujet presque exclusif des œuvres de l'artiste et rencontre un
grand succès au XVIIIe siècle. En effet l'intérêt porté par ses
contemporains européens aux manifestations extraordinaires de la nature
les conduit à une étude poussée du volcan, qui connaît, entre 1750 et
1800, une activité intense.
Le château de Maisons possède aujourd'hui un exemplaire de
ces Éruptions du Vésuve, acquis à la fin des années 1980. Ce morceau de
Vésuve, huile sur toile de 2, 60 mètres de haut sur 4 mètres de large,
permet d'apprécier une vue du volcan prise de l'Atrio del Cavallo.
Sur la droite, la baie de Naples fait face au Vésuve en pleine éruption,
déroulant sa langue de flamme sous une lumière lunaire. Volaire réalise
ainsi un magnifique effet de lumière, résultant du contraste des tons
chauds du volcan avec la lumière froide de la lune.
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Voici
les modèles et leurs photographes.
Quelques
images
en
Noir
et
Blanc
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Quelques
images
en
couleur
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@Gérard Chatenet 2007-2017
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